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Si nous ne faisons rien, ce sont les personnes les plus démunis qui en subiront les conséquences.
Je suis lanceur d'alerte concernant la sécu, dénonçant les malversations incroyables.
La saloperie que je dénonce est réelle, résultant de mauvais choix de gestion et responsable de déficits.
Des coupables étaient nécessaires, ils ont choisi de blâmer les médecins.
Parfois, le manque d'arrêts de travail peut entraîner l’invalidité précoce.
Depuis six mois, ces pratiques scandaleuses ont commencé, tandis que les responsables se sont confortablement installés, bien au chaud dans leurs fauteuils.
Il va quand même falloir qu’il s’arrête dans leur fuite en avant, ça dépasse l’intelligence de beaucoup de ces monomaniaques qui regardent le monde au travers du seul filtre de l’argent : Les directeurs de la sécu, qui d’autres ??
Note d'intention
Je sollicite votre soutien dans le conflit qui m'oppose à la Sécurité Sociale.
Je suis aujourd'hui accusé de prescrire trois fois plus de jours d'arrêt de travail par patient que les autres médecins.
Je ne nie absolument pas le chiffre, ni la proportion, mais je prétends que mes patients ont vraiment besoin de ces arrêts de travail pour des raisons strictement médicales et que je ne sors absolument pas de mon rôle de soignant responsable.
Les médecins ne font pas d'arrêts de complaisance. Ce ne sont pas les médecins qui sont responsables de l'augmentation des IJ (Indemnités Journalières).
Le référentiel de la Sécurité Sociale accuse injustement les médecins, et ceux travaillant dans les quartiers populaires encore plus que les autres.
Ce sont encore les plus démunis qui trinquent en priorité. L'affrontement sera difficile !
Dr. Tribillac
Avant de les défendre, il faut les connaître !
Billet d'intention
Les quartiers populaires ont besoin de vous tous. A travers les sanctions de la sécu envers leurs médecins, ce sont eux qui trinquent. On ne peut pas les laisser trinquer pour nous sans rien faire !
Billet d'humeur
Mon combat dit seulement : La sécu est particulièrement injuste parce qu’elle montre du doigt les médecins des quartiers populaires en disant qu’ils prescrivent trop d’arrêts de travail et pas les autres médecins.
J’ai entendu : moi je n’ai jamais pris d’arrêts de travail pendant toute ma vie même quand j’avais 40 de fièvre. Mes parents non plus.
Désolé mais c’est une grosse bêtise, vraiment très grosse.
Moi non plus, je ne me suis pas arrêté quand j’avais 40 de fièvre et moins de cinquante ans.
EN ARRET DE TRAVAIL IL Y A 3 JOURS DE CARENCE OU ON NE TOUCHE RIEN
ENSUITE ON TOUCHE SEULEMENT LA MOITIE DU SALAIRE BRUT
Discussion des patients
Discussion des médecins
Qui sont les défavorisés ?
Première question : c’est quoi un défavorisé
Réponse : Personne n’en sait rien, parce que la plupart n’ont pas de voix et ceux qui pourraient en avoir, parce qu’ils s’en sont bien sortis ne veulent plus rien avoir à faire avec leur passé à quelques rares exceptions près.
Deuxième réponse Tout le monde croit savoir, comme si la défavorisation relevait du domaine public et qu’on savait tout sur ça en naissant Au pire certains reconnaissent leur incompétence mais c’est pour dire des conneries du genre : je n’y connais rien mais ; Les mêmes qui pendant le covid ont dit : je ne connais rien à la médecine mais …suivi des pires insanités possibles qui ont tué la vaccination utile pour tous avant et pendant toute la durée de la vaccination Covid. Et tout ces gens là n’y connaissaient rien de rien mais hurlaient à tout va qu’eux seuls avaient la vérité. Mais les incompétents sont les pires ennemis de la vérité et le pire est qu’ils ne le savent pas eux même et qu’ils s’arrogent tous les droits alors qu’ils n’en ont qu’un seul : se taire. Pour la précarité, c’est la même chose
Personne n’y connait rien mais personne ne le sait et donc les pires conneries ont le droit de cité (excusez le jeu de mots mais il recouvre une horreur avec beaucoup de vérité)
Que disent les défavorisés d'eux-mêmes ?
Et leur santé(e) ?
Quelles particularité(es) ?
Pourquoi sont-ils usés ?
A notre époque, comme à beaucoup d’autres époques, personne ne connaît rien, à la misère, la pauvreté, la défavorisation, la précarité. J’oublie Certainement des termes, mais ils sont tous péjoratifs et donc impropres à désigner d’une façon neutre le fait d’avoir des revenus faibles ou très faibles.
Les médecins ne peuvent pas se défendre.
Que font-ils ?
MSO (Mise Sous Objectif)
MSAP (Mise sous accord préalable)
C'est une sanction infamante
Ce sont toujours les plus démunis qui sont les premiers touchés !
Analyse comparative des données socio-économiques : FDep 15 vs FDep IRIS en Seine Maritime
Les 3 documents :
Le plus important est celui qui compare FDep 15 et FDep IRIS en Seine Maritime, uniquement pour les communes classées 5 du FDep 15 (défavorisation maximale)
Les colonnes de gauche sont des colonnes du fdep15 avec les colonnes D
Numéro Insee de la commune, colonne E population, la classe de la commune, classe de 1 à 5 de la commune(ici seulement 5)n’eet pas répétée
J’ai volontairement omis la dernière colonne parce qu’elle n’est interprétable que par des spécialistes, eux seuls peuvent interpréter l’indice et que les 4 valeurs de calcul de l’indice ne sont pas renseignées
J’ai mis en parallèle les mêmes communes du même département mais dans le FDep IRIS, c’est-à-dire que pour chaque commune il peut exister plusieurs zones IRIS d’environ 2000 personnes et de défavorisation homogène
Je n’ai gardé que le numéro Insee de la commune de la zone IRIS, (qui comprend le numéro Insee de la commune puis le numéro de l’IRIS), le chiffre de population(colonne H), et la médiane de revenu disponible par zone IRIS (colonne I). Ce revenu étant lui très parlant puisqu’on peut le comparer au seuil de pauvreté 50%, c’est-à-dire à la moitié du revenu médian français
Le parallèle étant fait j’ai obtenu pour le FDep 15 des chiffres du FDep IRIS
La moyenne de revenu disponible de toutes les zones IRIS de toutes ces communes de Zone 5 de Seine Maritime étaient à 1320 euros mensuels
On peut aussi mettre en ordre toutes ces zones IRIS en revenu progressif et les comparer au chiffre de population cumulée, et on obtient 1330 euros mensuel (tableau médiane)
Je vous rappelle que le seuil de pauvreté est à 940 euros mensuels et que la médiane de mon quartier est à 865 euros mensuels.
Il y a 1/6 de population avec une médiane de ressource en dessous du seuil de pauvreté et 5/6 avec une médiane de ressource au-dessus du seuil de pauvreté
Quand on classe les zones IRIS du département par revenu croissant sans tenir compte des communes et qu’on ne garde que les 20% aux revenus les plus faibles on obtient une médiane de population à 1120 euros et une moyenne de ressources à 1020 euros, les personnes vivant dans des zones avec la médiane en dessous du seuil de pauvreté représentent 2/5 de l’échantillon complet, résultat cohérent, environ 8% de la population de Seine Maritime vit dans des zones ou la médiane de ressources est en dessous du seuil de pauvreté(tab 3)
